L’école inclusive

Notre pédagogie aide à inclure, mais on se sent parfois démuni.e.s…. On demande beaucoup aux AESH, mais qui sont souvent sans formation.La question se pose, du temps du soin, bien plus long que celui de l’école. On tâtonne sans cesse, dans un triangle entre l’AESH, la maîtresse et l’enfant.

Certaines écoles ont obtenu une journée de formation (sollicité par la circonscription, l’EMEAS dépend du conseil départemental ) par l’institution, en présence de l’IEN :

– pour certains élèves, les objectifs d’apprentissage sont secondaires

– si un élève est en crise, c’est trop tard, on ne peut rien faire. Il est bon d’anticiper la crise…

– si un élève balance des chaises, on fait sortir les autres… !

Il faut un cadre ferme, rassurant, le même pour tous les enfants de la classe. Dans la classe, l’emploi du temps doit être clair, affiché avec des repères sur l’horloge si besoin. Les règles de l’école doivent être connues. Il faut des réunions avec les AESH pour entendre les difficultés, les réussites avec les élèves. Il est important de faire des points réguliers avec les AESH. Les moments de respiration et les espaces de refuge sont à définir à l’avance. Si l’on rencontre des problèmes, il existe des conseillers pédagogiques référents AESH. Ils peuvent venir observer et donner des conseils.

Un regard des collègues du secondaire: tout ce qui a été fait avant, se voit (autonomie, habitudes de travail, verbalisation des problèmes).